La police a retiré nos affiches
Nos affiches ont à peine tenu quatre jours que la police les a retirées. Quatre jours à dire à l'UE ce que nous pensions de leur dernière idée lumineuse : déréglementer les nouveaux OGM (ou "nouvelles techniques génomiques").
Ils ne sont pas restés longtemps, mais pendant qu'ils étaient debout, ils ont fait valoir leur point de vue haut et fort : protéger les aliments biologiques.
Aliments sans étiquette ?
Voici la version courte : l'UE est en train de rédiger un règlement qui diluerait les règles relatives aux OGM au point de les rendre méconnaissables. Plus de contrôles de sécurité préalables. Plus de traçabilité obligatoire. Pas d'étiquettes sur les paquets.
Comment cela nous affecterait-il ? Les produits génétiquement modifiés pourraient se retrouver dans nos champs et nos assiettes sans que nous en ayons la moindre idée. Les consommateurs resteraient dans l'ignorance. Les agriculteurs ne sont pas protégés. Et l'agriculture biologique, qui constitue l'épine dorsale de l'alimentation équitable et durable, est réellement menacée.
Pourquoi nous avons placardé le quartier de l'UE d'affiches
Parce que parfois, un communiqué de presse poli ne suffit pas. Si les OGM sont aussi merveilleux que leurs partisans le répètent, pourquoi ne pas les étiqueter clairement ? Pourquoi les cacher ?
Nous voulions que Bruxelles voie que les gens se soucient de la transparence, de la sécurité et de la liberté de choix. C'est pourquoi nous avons placardé nos affiches audacieuses dans tout le quartier européen.
Puis la police a débarqué...
Et puis, ils sont arrivés. Quatre jours. C'est tout ce que nous avons eu.
Mais le fait est que le message ne peut pas être réduit aussi facilement. En effet, des centaines de milliers de citoyens européens se sont déjà ralliés à l'appel en faveur d'un étiquetage complet des OGM et d'une réglementation stricte. Agriculteurs, sélectionneurs, producteurs, consommateurs, nous sommes tous sur la même longueur d'onde.
Final Fork In The Road 🍴
L'Union européenne ne peut pas maintenir les consommateurs dans l'ignorance et continuer à se réclamer de la démocratie. C'est simple : si ces nouveaux OGM doivent faire partie de notre système alimentaire, ils doivent être testés, suivis et étiquetés. Il n'est pas question de les faire entrer en douce.
Nos affiches ont peut-être disparu des rues, mais pas le combat. Le Parlement a encore une chance de défendre la transparence. Le Conseil a encore le temps d'écouter. Et vous avez encore le temps d'agir.
Vous voulez faire la différence ? Rejoignez-nous et envoyez un petit mail pré-rédigé via la poubelle de Raiponce à vos députés européens pour leur dire que vous vous opposez à ce projet de loi !